L'alimentation adaptée

Mais bien évidement chacun nourrira son greyhound comme bon lui semble. Croquettes, ration ménagère, BARF… mais cette belle mécanique à des besoins bien particuliers.
Pour toutes activité sportives, une alimentation adaptée sera conseillée.
On préférera utiliser le même aliment toute l’année, de type 25/10 de matière grasse par rapport au produit brut et hyperdigestible.
Il faudra alors le supplémenter progressivement afin de mettre le Greyhound en condition pour la compétition.
Le but final est d’arriver à une nourriture comprenant 1/4 ou 1/3 d’aliment sec et 2/3 de viande de poisson, de préférence à peau bleue, le tout bien évidement cru avec des compléments minéraux et vitaminiques adaptés.
On préférera la viande de Bœuf, canard, dinde... Les abas de bœuf comme le cœur et foie ne sont pas à mettre à l’écart bien au contraire. La viande de canard, dinde, mouton, offre aussi une diversité dans le choix des morceaux, tout comme le blanc d’œuf qui lui par contre sera cuit
On y ajoutera une huile de qualité : Krill, saumon, lin… huiles bien connues pour leurs acides gras essentiels contenus dans les oméga 3 et 6 bien connues pour leurs propriétés anti-inflammatoires pour le tube digestif. Les acides gras de la série oméga 3 limitent la diminution de la fluidité membranaire des érythrocytes lors de l’effort ce qui augmente la déformabilité de ces dernières et ainsi améliore leur passage dans les capillaires. Ce phénomène permet alors d’augmenter les apports d’oxygène au niveau des cellules musculaires. La ration quotidienne d’un Greyhound de 30 kg, 2,5ml d’huile de lin et 2,5 ml d’huile de saumon purifié.
On accorde beaucoup d’importance également aux compléments qui sont ajoutés à leur nourriture afin de « nourrir » les muscles, de renforcer les tendons et articulations. L’aromathérapie et la phytothérapie nous apportent une aide précieuse.
Spiruline, lysine, vitamine E, sélénium, curcuma, boswellia serrata, Reine des près, cassis, vigne rouge, Harpagophytum…
Concernant le rythme alimentaire, il est conseillé de distribuer l’aliment au minimum en deux repas par jour.
Lors des courses, il est impératif de donner moins d’un tiers de la ration quotidienne 4h minimum, voir plus, avant l’effort.
Ce délai favorise la vidange gastrique et limite les risques de vomissement et de diarrhées lors de l’effort. Lors d’une journée de course où plusieurs épreuves sont rapprochées, il sera intéressant de donner 20 minutes avant une course, un aliment riche (style Energy de RC, Nutrigel+).
Le reste de la ration doit être donné au minimum, 4 heures après, la dernière épreuve.